lundi 23 novembre 2009

Quelques brèves du week-end


Ce week-end, il a de nouveau été question de la prochaine conférence des Nations Unies sur le climat qui se déroulera du 7 au 18 décembre à Copenhague.
En Norvège, on parlait plutôt de la "dangereuse" mutation du virus de la grippe A H1NI.

Le sommet de Copenhague
Dans quelques jours, les chefs d'Etat de 192 pays devraient se retrouver dans la capitale danoise pour tenter de dégager un accord international de réduction des effets de serre. Le projet consiste à limiter le réchauffement de la planète à 2° d'ici la fin du siècle.
En dépit de nombreuses réunions préparatoires, des désaccords subsistent entre pays riches et pays émergents.  Pour remplir cet objectif, il faudrait que les pays riches puissent réduire d'ici 2020 leur émission de gaz à effet de serre de 25 à 40 %. Les pays en développement, eux, aurait pour mission de les réduire de 15 à 30% par rapport à 1990.
On sait qu'à Kyoto, peu d'avancées avaient été notées. Les Etats-Unis - premiers pollueurs - avaient refusé de ratifier le protocole alors que la Chine, l’Inde et le Brésil - nations également pointées du doigt car fortes émettrices de CO2 - demeuraient des pays dits "observateurs", en vertu de leur statut de pays en voie de développement.
Pourquoi les pays qui s'engagent à réduire considérablement leur impact sur l'environnement devraient être des modèles de vertu quand les mauvais élèves s'autorisent des dispenses inconsidérées et limitées ? Le sommet de Copenhague devrait, une fois de plus, souligner les mêmes écueils. Je doute que les avancées soient à la hauteur des objectifs ambitieux de certaines "petites" nations.



Grippe A en Norvège
En Norvège, la grippe A H1N1 fait encore parler d'elle. Les autorités sanitaires du royaume ont annoncé, vendredi 20 novembre, avoir découvert une mutation potentiellement importante du virus H1N1 de la grippe A, susceptible de pénétrer plus profondément dans le système respiratoire, provoquant de fait, des maladies plus graves.
La mutation a été décelée dans les corps de deux patients tués par le virus et d'une personne malade.
Plus généralement, 23 personnes sont décédées du virus H1N1 en Norvège, un chiffre très élevé compte tenu de la faible population que compte pays (4.6 millions d'habitants). L'OMS se veut néanmoins rassurante, le virus restant "sensible aux médicaments antiviraux, l'oseltamivir et le zanamivir"  ainsi qu'au vaccin.

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