lundi 30 novembre 2009

Où est passé le Nobel de Shirin Ebadi ?


La semaine débute avec un coup de griffe à l’encontre du régime iranien qui une fois de plus, nous démontre l’étendue de son obscurantisme.

Les autorités iraniennes ont en effet fermé il y a quelques jours le compte bancaire sur lequel l’avocate iranienne Shirin Ebadi avait déposé la récompense reçue pour son prix Nobel de la paix en 2003. Sa médaille et son diplôme sont derechefs confisqués.
« C’est la première fois qu’un Prix Nobel de la Paix est retiré par les autorités nationales » a déclaré le ministre norvégien des affaires étrangères Jonas Gahr Støre.
La Norvège s’est, à de multiples reprises, inquiétée du comportement adopté par les autorités iraniennes à l’endroit d’Ebadi. Sa famille et elle sont les victimes régulières des persécutions du régime iranien. Au début de l’automne, son mari avait été arrêté à Téhéran et sévèrement battu avant d’apprendre que le versement de sa retraite et ses comptes bancaires étaient bloqués.



Naturellement, l’Iran dément avoir confisqué la médaille et le diplôme de l'avocate. En revanche, le pays confirme avoir gelé le compte de la militante des droits de l’homme au motif "qu’elle ne payait pas ses impôts". Ebadi rappelle que « les autorités iraniennes ne disent pas la vérité parce que selon les lois fiscales, il n'y a pas de taxes payables sur un prix Nobel. D'ailleurs l'ordre de confisquer nos comptes aurait dû venir des autorités fiscales. Et il est venu du tribunal révolutionnaire», a-t-elle poursuivi.

mercredi 25 novembre 2009

Norvège : des oeuvres de Munch dérobées




La série de vols des oeuvres du célèbre peintre norvégien Edvard Munch se poursuit. J'apprends ce matin -avec un peu de retard il est vrai - que deux nouvelles disparations ont été signalées par les autorités norvégiennes. Il y a deux semaines, un inconnu brisait la devanture d'une galerie d'art à Oslo et s'emparait de la lithographie "Historien" - Histoire -. Celle-ci a été réalisée en plusieurs exemplaires, mais la version dérobée est la seule à avoir été coloriée à la main par Edvard Munch.

Quelques jours plus tard, c'est au tour de Loesrivelsen II - Séparation II - d'apparaître sur le site d'Interpol des oeuvres d'art recherchées.


"Loesrivelsen II" est désormais sur la liste Interpol des oeuvres d'art recherchées.

En août 2004, deux pièces majeures, "Le Cri" et "La Madone" avaient aussi été volées, en plein jour à Oslo, par des hommes armés et encagoulés. J'avais d'ailleurs eu la chance de pouvoir admirer les tableaux deux heures seulement avant leur disparition. Dix ans plus tôt, une autre version du Cri avait également été dérobée dans la galerie nationale d'Oslo, le jour même de l'ouverture des Jeux Olympiques d'hiver de Lillehammer. Dans les deux derniers cas, les œuvres ont été retrouvées.


La Madone de Munch


Norvège : inauguration de la 1ère centrale osmotique


Photo: Per hernholm
La Norvège a inauguré hier le premier prototype de centrale osmotique, une technologie qui exploite les réactions obtenues quand eau douce et salée se rencontrent.

Hier, tous les yeux du royaume étaient tournés vers le site de Tofte à une soixantaine de kilomètres d’Oslo. C’est dans une ancienne usine de chlore bâtie sur les rives du fjord que la compagnie norvégienne Statkraft testait une nouvelle technique : l’osmotique, processus naturel déjà bien connu qui permet notamment aux arbres d’absorber l’eau à travers leurs feuilles. Ici, il s’agit de travailler la rencontre de deux types de masses d’eau. Une douce et une salée. Ces dernières sont ensuite mises en contact à travers une membrane qui bloque le sel mais laisse passer l'eau. La première masse migre naturellement vers le contenant de la seconde, générant une pression qu'une turbine convertit en électricité. Pour l’instant, la puissance reste très limitée et ne dépasse pas les 4 kWh à plein régime. Mais l'objectif de Statskraft est de construire avant 2015 un exemplaire commercial de 25MW qui alimenterait 10 000 ménages.
Intéressée par cette nouvelle technologie adaptable à ses stations spatiales, la Nasa a déjà exprimé son vif intérêt. Et à deux semaines de la rencontre de Copenhague sur le changement climatique, le projet a reçu un très bon accueil de la part des défenseurs de l'environnement. Il permettrait en effet aux pays qui n'ont pas de pétrole, de charbon ou de montagne - pour l'hydroélectricité- de produire leur propre énergie tout en limitant les impacts négatifs sur l’environnement.


Inauguré par la princesse norvégienne Mette-Marit, le prototype, situé à Tofte à 60 km au sud d'Oslo, n'aura tout d'abord qu'une capacité de quelques centaines de watts, de quoi faire fonctionner une cafetière.

Source : aftenposten.no

lundi 23 novembre 2009

Quelques brèves du week-end


Ce week-end, il a de nouveau été question de la prochaine conférence des Nations Unies sur le climat qui se déroulera du 7 au 18 décembre à Copenhague.
En Norvège, on parlait plutôt de la "dangereuse" mutation du virus de la grippe A H1NI.

Le sommet de Copenhague
Dans quelques jours, les chefs d'Etat de 192 pays devraient se retrouver dans la capitale danoise pour tenter de dégager un accord international de réduction des effets de serre. Le projet consiste à limiter le réchauffement de la planète à 2° d'ici la fin du siècle.
En dépit de nombreuses réunions préparatoires, des désaccords subsistent entre pays riches et pays émergents.  Pour remplir cet objectif, il faudrait que les pays riches puissent réduire d'ici 2020 leur émission de gaz à effet de serre de 25 à 40 %. Les pays en développement, eux, aurait pour mission de les réduire de 15 à 30% par rapport à 1990.
On sait qu'à Kyoto, peu d'avancées avaient été notées. Les Etats-Unis - premiers pollueurs - avaient refusé de ratifier le protocole alors que la Chine, l’Inde et le Brésil - nations également pointées du doigt car fortes émettrices de CO2 - demeuraient des pays dits "observateurs", en vertu de leur statut de pays en voie de développement.
Pourquoi les pays qui s'engagent à réduire considérablement leur impact sur l'environnement devraient être des modèles de vertu quand les mauvais élèves s'autorisent des dispenses inconsidérées et limitées ? Le sommet de Copenhague devrait, une fois de plus, souligner les mêmes écueils. Je doute que les avancées soient à la hauteur des objectifs ambitieux de certaines "petites" nations.



Grippe A en Norvège
En Norvège, la grippe A H1N1 fait encore parler d'elle. Les autorités sanitaires du royaume ont annoncé, vendredi 20 novembre, avoir découvert une mutation potentiellement importante du virus H1N1 de la grippe A, susceptible de pénétrer plus profondément dans le système respiratoire, provoquant de fait, des maladies plus graves.
La mutation a été décelée dans les corps de deux patients tués par le virus et d'une personne malade.
Plus généralement, 23 personnes sont décédées du virus H1N1 en Norvège, un chiffre très élevé compte tenu de la faible population que compte pays (4.6 millions d'habitants). L'OMS se veut néanmoins rassurante, le virus restant "sensible aux médicaments antiviraux, l'oseltamivir et le zanamivir"  ainsi qu'au vaccin.

jeudi 19 novembre 2009

Danemark : 13 400 euros pour retourner dans son pays d'origine


De quelle façon inciter les immigrés à quitter définitivement un territoire ?
Le gouvernement danois pense avoir trouvé la réponse en augmentant de façon considérable la prime de retour au pays. On peut se demander si cette mesure ne va pas, à terme, "doper" l'immigration transitoire. En attendant, elle fait débat au Danemark.

11 000 couronnes danoises (1470 euros), c'est le montant actuel de la prime de retour au pays.
Le gouvernement libéral néo-conservateur prévoit de la multiplier par 10. Une décision conclue avec le PPD, le parti danois d'extrême droite et qui vise les immigrés et les réfugiés qui "ne veulent pas ou ne peuvent pas s'intégrer à la société danoise".

Depuis l'instauration du régime de rapatriement, 2524 personnes seraient retournées dans leur pays d'origine.

Les immigrés représentent 7.3% de la population totale au Danemark. Ils se composent pour la plupart de yougoslaves, d'irakiens, d'iraniens, de libanais, de somaliens et de turques.

mercredi 18 novembre 2009

Ibsen au Théâtre national de la colline


Cette année en France, l'héroïne des théâtres s'appelle Nora Helmer.
La poupée du dramaturge norvégien Henrik Ibsen est mise en scène dans cinq versions majeures dont une à Paris, au Théâtre de la colline.

Stéphane Braunschweig poursuit sa plongée dans l'oeuvre fascinante d'Ibsen. Après Peer Gynt, Les Revenants ou Brand, il arrive à la Colline avec un diptyque remarquable : Une maison de poupée et Rosmersholm. Les deux pièces abordent les thèmes de la liberté, de la contrainte sociale et de la vérité. Un peu moins aboutie sur la scène du Théâtre de la colline que Rosmersholm, Une maison de poupée demeure un classique du féminisme. Nora Helmer (interprétée par Chloé Réjon), est une jeune femme confrontée au vide de son couple. Une situation qui petit à petit, lui fait prendre conscience de son aliénation et de l'illusion du rêve bourgeois dans lequel elle vit. Elle abandonnera son mari et des enfants dans un acte d'une radicalité absolue.


Rosmersholm se penche sur la destruction d'un couple et d'un idéal de vie. Une exploration de l’être humain dans toute son intimité. Depuis la mort de son épouse, un ancien pasteur est rattrapé par le poids du passé et de la culpabilité. Sous l'influence de Rebekka, une jeune femme qui fut sa gouvernante, il va tenter d'échapper à un univers rigoriste. Mais à quel prix ? Une histoire superbement interprétée par chacun des acteurs. Le décor, épuré et austère, ajoute de la résonance au texte d'Ibsen.

Une maison de poupée et Rosmersholm, d'Henrik Ibsen. Mise en scène : Stéphane Braunschweig. Théâtre national de la Colline, 15, rue Malte-Brun, 75020 Paris. Tél. : 01-44-62-52-52. Les deux pièces sont proposées en alternance du mardi au vendredi, à 19 h 30 ou 20 h 30, et en intégrale, à 15 h 30 ou 17 heures, le samedi et le dimanche, jusqu'au 20 décembre, et du 9 au 16 janvier 2010. De 13 € à 27 €. Durée : 2 h 30 chacune. A Rennes du 3 au 7 février 2010, à Reims du 22 au 25 février 2010.
Photos : Elisabeth Carecchio.

lundi 16 novembre 2009

Quelques brèves...


Quels sont les deux sujets qui ont fait parler les Islandais et les Suédois ce week-end ?
Pour les uns, il s'agissait des derniers chiffres, peu concluants du chômage. Pour les autres, d'un troupeau de rennes, victime d'une terrible noyade dans le nord du pays.

A Reykjavik, le département islandais du travail a annoncé en fin de semaine dernière une augmentation du taux de chômage à 7.6% de la population active au mois d'octobre contre 7.2% en septembre, ce qui représente au total 12 682 demandeurs d'emplois dans un pays qui compte 320 000 habitants.
Avant l'effondrement du secteur financier en octobre 2008, le taux de chômage était inférieur à 2%.



Certains éleveurs Samés ont quant à eux du faire face à une véritable catastrophe vendredi soir en Laponie.  Pour des raisons encore mystérieuses, la partie de tête d'un troupeau de rennes de 3000 bêtes a fait demi-tour sur la rive du lac suédois Kutjaure, faisant céder la glace et entraînant dans l'eau des centaines de bêtes. Si certaines d'entre elles ont réussi à nager, envriron 200 se sont noyées.
Le lac Kutjaure, situé au-delà du cercle Arctique, est utilisé depuis des décennies par les Samés pour la migration de leurs rennes. Une telle perte entraîne des conséquences financières désastreuses pour certaines familles. Vendredi, dans la lumière bleutée du Grand Nord, deux hélicoptères aidaient les bergers à retirer les carcasses du lac.

vendredi 13 novembre 2009

Suède : on se vaccine contre la grippe A


Si la campagne de vaccination contre le virus de la grippe A peine à convaincre les français (hier, 93 personnes seulement se sont présentées dans les 18 centres du Rhône) en Suède, l’atmosphère est toute autre.

Une collègue suédoise me racontait il y a quelques jours que les campagnes de vaccinations gratuites ont commencé depuis un mois environ et qu’elles mobilisent les foules. Peut-être en raison des 2700 cas recensés et des cinq décès dénombrés.

Selon les villes, la mobilisation est différente mais à Stockholm et dans sa proche banlieue, la population patiente devant les centres. Et les vaccins se font selon les arrivages.

Exceptés quelques jeunes encore un peu rétifs, les suédois font confiance aux autorités. Dans ce pays aux 9 millions d’habitants, plus de 2 millions de doses ont déjà été distribuées.

jeudi 12 novembre 2009

Saisons intermédiaires


Photo : E.Lefevre
En Scandinavie, les saisons intermédiaires sont toujours timides et discrètes. A peine ont-elles coloré un paysage qu’elles repartent, d'un pas alerte.

Il en est ainsi pour l’automne.

En Norvège et en Suède, les landes ont roussi depuis longtemps. En plein cœur du mois d’août déjà, les feuillus rougeoyaient et s’empourpraient dans un fascinant brasier de couleurs. Désormais la nature peut bien se figer, elle sait que le printemps viendra la réveiller.

Même la lumière a changé. A peine le soleil apparaît-il (un brin ensommeillé) qu’il repasse derrière l’horizon, dans une jolie symphonie rose ou bleue. Là-haut dans le grand Nord, le crépuscule sera bientôt permanent. Et il faudra vivre avec. Après tout, c’est le prix à payer pour jouir d’une luminosité totale en été.

J’aimerais être à Oslo, dans ses clairières orangées, au bord de son fjord gris ou le long de Bygdøy allé. Laisser mon regard se perdre aux fenêtres et apprécier, depuis la rue glacée, ces intérieurs chaleureux et ces vies tamisées.

Ou à des kilomètres de là, aux Lofoten. Marcher sur les plages grises, contre les vents tempétueux. Ceux qui redoublent de violence d’avoir été trop sages en été.

En somme, éprouver la nature d’automne, pour mieux l’aimer.

mercredi 11 novembre 2009

Suède : une prêtre homosexuelle ordonnée


Photo : Jeppe Wikstöm / Johner

Parce que l'église suédoise ne cesse de m'étonner (dans le bon sens du terme), je vous propose une dernière information d'importance. L'église luthérienne du pays a en effet ordonné dimanche sa première évêque ouvertement homosexuelle, une décision qui confirme la reconnaissance des minorités sexuelles par l'église.

Cette ordination intervient deux semaines après que l'Eglise de Suède a donné son accord aux mariages de couples de même sexe. Eva Brunne, 55 ans, vit en "partenariat" avec une autre femme. Toutes d’eux élèvent un enfant de 3 ans. Selon la porte-parole de l'Eglise de Suède, Eva Brunne devient ainsi le premier évêque ouvertement homosexuel du pays.


(Eva Brunne)

Découvrez l’interview d’Eva Brunne sur le site de Métro Canada.

mardi 10 novembre 2009

Les norvégiens sont laids et idiots


(illustration de norvégiens dans une taverne par Bayard Taylor dans son livre de voyage)

Mais qui est donc ce Bayard Taylor ? Et comment peut-il affirmer que les norvégiens sont laids et idiots ? Révélations sur une œuvre qui ne laissera pas de marbre les habitants du royaume.

« Rustres », « stupides », « malpropres », Bayard Taylor ne manque pas de qualificatifs quand il s’agit d’évoquer le peuple norvégien. Il suffit de lire certains passages de « Northern travel », un guide de voyage publié aux Etats-Unis en 1857. Certes, c’était il y a fort longtemps. Il y a même prescription depuis. Mais si les norvégiens s’emparent du sujet, c’est que la traduction norvégienne de l’ouvrage vient tout juste d’être lancée. Alors, s’embraseront-ils à la lecture de l’ouvrage comme ils semblaient déjà le faire à la fin du XIXème siècle selon Taylor ? (« l’un des traits les plus typiques du caractère norvégien est le chauvinisme toujours alerte, qui s’embrase à la moindre provocation »), nous le saurons bientôt.


Un poète indélicat
Ecrivain, poète et grand voyageur, Bayard Taylor (connu outre-Atlantique mais ignoré sous nos latitudes) ne semblait pas doté de l’émerveillement, de l’ouverture d’esprit ou de l’empathie si caractéristiques des grands voyageurs. Son périple débute à Christiana (Oslo) et se poursuit à Trondheim à travers la région montagneuse de Dovrefjell (qu’il qualifie de lieu à « l’immoralité sans borne »). Après un crochet dans l’extrême nord-est du pays, Taylor achève sont voyage à Bergen qu’il rejoint par la côte.


Des critiques enflammées
Au cours de son périple, il rencontre des personnes de son rang (prêtes, officiers, professeurs) pour lesquelles il voue une profonde sympathie. En revanche, dès qu’il quitte les villes et s’enfonce dans les campagnes à la rencontre du « petit peuple », les descriptions perdent de leur éloge. Elles se teintent même d’une misogynie qui aurait probablement provoqué l'ire de Sigrid Undset, féministe engagée. « En Norvège, il est rare de poser le regard sur des personnes vraiment belles. Surtout les femmes qui après s’être mariées, deviennent fort peu jolies. A l’exception de quelques tribus indigènes en Afrique, je n’ai jamais vu de seins si gros, si flasques et si pendants qu’ici. » Voilà qui ravira les norvégiennes. De reste, quand Bayar Taylor est lancé, les remarques s’enchaînent à un rythme cadencé. Piqué au vif par la mauvaise hygiène des norvégiens, il affirme que « si les Vikings connaissaient le bonheur de la propreté […] les choses ont bien changé depuis et la nation a considérablement « dégénéré ».
Monsieur Taylor a-t-il au moins apprécié la cuisine Norvégienne ? Sûrement pas. Cette dernière est si mauvaise que son système digestif est incapable de s’adapter à la nourriture du pays. Le beurre est rance, le lait sur et les soupes inconsistantes. Enfin, la destination est chère.

Cette longue litanie de critiques est de temps à autre constellée de brefs émerveillements, quand Bayard souligne la beauté des sites naturels et la majesté du soleil de minuit. Gageons que les norvégiens, plutôt flegmatiques et philosophes, n’auront cure des propos blessants de l’auteur et se contenteront de ne conserver que les apologies relatives aux paysages… Et puis la Norvège n’est-elle pas le pays dans lequel il fait si bon vivre depuis plusieurs années déjà ?

Source.

lundi 9 novembre 2009

La Finlande s'invite à Paris


Depuis le 29 octobre, la ville de Paris est constellée d’aurores boréales.

Lancée en fanfare sur 170 affiches rétroéclairées, la nouvelle campagne de communication de l'Office de Tourisme de Finlande invite les français à se rendre sur  son  site internet http://www.visitfinland.com/ afin d'y préparer leurs prochaines vacances de Noël et d'hiver.



samedi 7 novembre 2009

Un gazoduc dans la Baltique



Northstream est le futur gazoduc qui reliera la Russie à l’Allemagne en passant par les territoires finlandais, suédois et danois. Il approvisionnera l’Europe en gaz Russe par un canal « sûr ».

Après le Danemark, qui avait donné son accord le 20 octobre dernier, c’est au tour de la Suède d’avaliser le projet d’oléoduc dans ses eaux territoriales.
Cette décision commune intervient après des années d'ajournements, alors que l’éternel conflit gazier entre la Russie et l’Ukraine reprend du service.
Vladimir Poutine, le premier ministre russe en a profité pour rappeler que si l’Ukraine ne réglait pas ses factures, les approvisionnements européens en gaz russe risquaient d’être cette année encore, sérieusement perturbés. Las de ces différends politico-économiques entre les deux entités de l'Est, les pays de l’Union Européenne voient en Northstream la solution qui leur permettra de ne pas devenir les otages réguliers des tensions russo-ukrainiennes.

Des risques écologiques et sécuritaires

Les pays nordiques ont émis à plusieurs reprises de nombreuses réserves quant à l'installation de ce gazoduc. En effet, l’écosystème de la Baltique, déjà fortement fragilisé par les diverses activités maritimes (pêche, croisières, activités pétrolières) pourrait à terme être doublement menacé. La commission d’Helsinki sur la protection de l’écosystème marin rappelle que 40 000 tonnes d’armes chimiques reposent au fond des eaux. Le gouvernement finlandais exhorte d’ailleurs Northstream à prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher et minimiser les éventuels dommages. En Finlande, le gouvernement a précisé que sa décision définitive dépendait de l'agence régionale de l'environnement, attendue dans les semaines à venir.

Piloté par le géant gazier russe Gazprom et deux groupes allemands, le gazoduc Northstream reliera sur plus de 1200 kilomètres Vyborg en Russie à Greifswlad en Allemagne. A terme, les deux tubes achemineront 55 milliards de m3 de gaz naturel russe vers le marché européen, ce qui devrait représenter 11% de la consommation annuelle prévue en Europe en 2011.



mercredi 4 novembre 2009

Les boréales de Caen 2009




Créé en 1992, le festival des Boréales est le rendez-vous nordique de cette fin d'année en France.
Il mettra à l'honneur, du 9 au 29 novembre, le Danemark, les îles Féroé et le Groenland.

Retrouvez le détail de la programmation 2009 ici.

Je vous propose par ailleurs un entretien très intéressant avec Jérôme Rémy, le directeur artistique du festival.

Les jours qui viennent me donneront l'occasion de m'attarder sur quelques uns des rendez-vous phares qui y seront organisés.


Suède : le mariage homosexuel approuvé par l'église


Déjà autorisé par le gouvernement suédois depuis le mois de mai, le mariage homosexuel est à présent accepté par l'église protestante de Suède. C'est la première fois que la principale congrégation d'un pays célèbre religieusement une union entre deux personnes du même sexe.

La mesure, appliquée depuis le 1er novembre 2009 a été votée par 70% des 250 membres du synode. Lors de l'adoption par la parlement de la loi, l'église luthérienne avait déjà soutenu la réforme.
RFSL, la principale association suédoise de défense des homosexuels se déclare satisfaite de cette décision et félicite l'église de Suède. "Vos membres homosexuels et bisexuels vont enfin pouvoir se sentir bienvenus dans ce pays".
Les églises orthodoxes et catholiques du pays se sont en revanche déclarées attristées par ce choix.

Le mariage homosexuel est déjà légal en Espagne, aux Pays-Bas, en Belgique et en Norvège.




mardi 3 novembre 2009

Islande : destination du moment !


Conséquence heureuse de la crise, certaines destinations sont désormais plus abordables pour les voyageurs.

Parmi elles, l'Islande. La déliquescence de son économie lui permet d'arriver en tête des destinations les plus intéressantes sur le plan financier. De même pour Londres où le taux de change de la livre attire un nombre toujours plus important de visiteurs dans la capitale.