On ne dirait pas comme ça, mais je suis un roi très coquin |
Si cette attirance pour les plaisirs de la chair était restée confinée aux chambres feutrées du Palais Royal, je me serais gardé de tout billet sur ce blog. Oui mais voilà, les pulsions régaliennes ne semblent pas se porter uniquement sur la reine Silvia.
Carl aurait en effet participé aux côtés de jolies jeunes femmes à des fêtes très débridées...
Carl aurait en effet participé aux côtés de jolies jeunes femmes à des fêtes très débridées...
A l’origine de ces révélations, un livre d’investigation sorti jeudi dernier en Suède. Ecrit par trois journalistes, « Den motvillige monarken » ou « le Souverain malgré lui » dépeint une sorte de Berlusconi du grand nord, au goût prononcé pour la gente féminine et les orgies.
Un penchant pour les plaisirs charnels qui atteint son paroxysme dans les années 80 et 90 quand Carl Gustaf se rend dans des clubs de strip-tease suédois et étrangers lors de ses déplacements.
Un penchant pour les plaisirs charnels qui atteint son paroxysme dans les années 80 et 90 quand Carl Gustaf se rend dans des clubs de strip-tease suédois et étrangers lors de ses déplacements.
A première lecture, pas de quoi s’étouffer avec un krispolls. Sauf que la fréquentation de ces lieux de stupre, qui a duré des années, était parfois hebdomadaire.
Selon Mille Markovic, criminel patenté aux rennes du Power Club, Carl venait tous les lundis passer du bon temps avec ses amis. Un invité prestigieux à qui Markovic pourrait offrir un mauvais cadeau en souvenir ; le truant menace en effet de rendre publiques deux vidéos de Carl en bien mauvaise posture.
Naturellement, les médias se délectent de tous ces potins, d'autant que des langues commencent à se délier.
De nombreuses femmes prennent contact avec la presse, comme cette Désirée qui déclare au quotidien Aftonbladet avoir été invitée dans les années 80 avec dix autres filles dans la station de sports d’hiver d’Ǻre dans le nord du pays. « Ils avaient mis des pancartes sur les portes de leur chambre pour dire qui devait coucher avec qui ».
C'est chaud le nord...
Imaginez la tête de la reine Silvia quand elle sera informée du scandale national créé par son chaud lapin de mari. Pour l’instant en déplacement aux Etats-Unis, elle est loin de se douter de l’intensité de tout ce remue ménage.
La reine Silvia il y a quelques années. "J'ai eu la fève, c'est moi la reine" |
Au Palais Royal, personne n’a lu le livre et on ignore la suite que Carl XVI Gustaf compte donner à cette affaire.
Selon le service de presse de la couronne, aucune poursuite ne devrait être lancée à l'encontre des auteurs de l'ouvrage. Néanmoins, certaines coïncidences sont troublantes. Tove Meyer, l’un des journalistes à l'origine de cette enquête a dû quitter avant-hier son poste à la radio suédoise.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire