Photo: Per hernholm
La Norvège a inauguré hier le premier prototype de centrale osmotique, une technologie qui exploite les réactions obtenues quand eau douce et salée se rencontrent.
Hier, tous les yeux du royaume étaient tournés vers le site de Tofte à une soixantaine de kilomètres d’Oslo. C’est dans une ancienne usine de chlore bâtie sur les rives du fjord que la compagnie norvégienne Statkraft testait une nouvelle technique : l’osmotique, processus naturel déjà bien connu qui permet notamment aux arbres d’absorber l’eau à travers leurs feuilles. Ici, il s’agit de travailler la rencontre de deux types de masses d’eau. Une douce et une salée. Ces dernières sont ensuite mises en contact à travers une membrane qui bloque le sel mais laisse passer l'eau. La première masse migre naturellement vers le contenant de la seconde, générant une pression qu'une turbine convertit en électricité. Pour l’instant, la puissance reste très limitée et ne dépasse pas les 4 kWh à plein régime. Mais l'objectif de Statskraft est de construire avant 2015 un exemplaire commercial de 25MW qui alimenterait 10 000 ménages.
Intéressée par cette nouvelle technologie adaptable à ses stations spatiales, la Nasa a déjà exprimé son vif intérêt. Et à deux semaines de la rencontre de Copenhague sur le changement climatique, le projet a reçu un très bon accueil de la part des défenseurs de l'environnement. Il permettrait en effet aux pays qui n'ont pas de pétrole, de charbon ou de montagne - pour l'hydroélectricité- de produire leur propre énergie tout en limitant les impacts négatifs sur l’environnement.
Intéressée par cette nouvelle technologie adaptable à ses stations spatiales, la Nasa a déjà exprimé son vif intérêt. Et à deux semaines de la rencontre de Copenhague sur le changement climatique, le projet a reçu un très bon accueil de la part des défenseurs de l'environnement. Il permettrait en effet aux pays qui n'ont pas de pétrole, de charbon ou de montagne - pour l'hydroélectricité- de produire leur propre énergie tout en limitant les impacts négatifs sur l’environnement.
Inauguré par la princesse norvégienne Mette-Marit, le prototype, situé à Tofte à 60 km au sud d'Oslo, n'aura tout d'abord qu'une capacité de quelques centaines de watts, de quoi faire fonctionner une cafetière.
Source : aftenposten.no
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire